Historique

Préface des demi-chapitres (Les Collines Délabrées)

Le tumulte d’une croisade s’est propagé au sein des Collines Délabrées. Ce territoire dévasté est le symbole de la puissance et de l’emprise de la Manu Del Miedo sur le monde. L’on y retrouve une énorme capitale nommée Sitis Magnus. Elle est à l’origine de la dévastation des Collines Délabrées par l’expansion de son exploitation minière et forestière. Elle travaille depuis toujours à s’étendre dans la Forêt Vierge, mais tout cela pourrait changer puisque des sources ont rapporté que des croisés tenteraient de renforcer leur position dans la région.
Les premiers croisés sont arrivés lors de la campagne du général Godefroy et du sergent Sir Kamir. Bon nombre d’entre eux partirent lorsque le roi des Plaines leur coupa l'approvisionnement et les vivres lors de la première campagne. Nombreux sont ceux qui ont fait le choix de rentrer après cette guerre. Toutefois, certains sont restés tant bien que mal dans ces bois hantés par des créatures surnaturelles. Les croisés, qui s’y sont établit, ont juré défendre ces contrées du mal qui les ronge. Ils ont tenu la Miedo à l’écart en partie grâce à une alliance faite avec le chef des elfes pour la défense de la forêt. Cette dernière alliance est cependant brisée depuis que le chef des elfes, insatisfait, a détruit le traité. Plus personne n’a depuis entendu parler des elfes dans le secteur.
La Colonie de Versébock viendrait de débuter le commerce avec la région à l’est des Collines Délabrées, à la bordure de la Forêt Vierge. Les échanges commerciaux seraient à l’avantage du développement des deux régions. Toutefois, il reste encore difficile de dire qui en est le principal bénéficiaire. Le nombre de voyageurs est en augmentation sur la nouvelle route commerciale, mais les déplacements ne sont pas pour autant plus sécuritaires. Aussi, les opportunités ne manquent pas pour les aventuriers qui sont engagés pour escorter les marchands ou pour chasser les forces surnaturelles et démoniaques qui rôdent dans les bois de Smilacine.

Demi-chapitre II

Le mal régnait en maître avant la venue des croisés dans les collines délabrées. Maintenant, une lueur de pureté arrive à percer l’ombre qui domine ces terres ravagées par l’exploitation. La croisade est en cours mais son issue demeure incertaine. Les croisés sont en plein recrutement au abord de la forêt de Smilacine. De jour en jour, leurs rangs se remplissent de braves fidèles ayant la conviction que le mal peut être vaincu à sa source. Les serviteurs du prince de Miédal gardent les yeux rivés sur cette armée grandissante à la limite de leur territoire. Tôt ou tard, la guerre sainte sera déclarée et le sang coulera à nouveau.
Aux abords de la forêt de Smilacine se trouve maintenant une zone où les hostilités sont fréquentes. Les croisés y recrutent les voyageurs tandis que la Miédo y poursuit ses activités d’exploitation. Nombreux sont les aventuriers qui y ont fait halte pour se ravitailler auprès du marchand ou simplement pour s’enquérir de leur chemin. D’autres ont trouvé un intérêt dans les récits locaux et sont demeurés pour investiguer les mystères de la région. Parmi ceux-ci, l’histoire d’un ancien croisé cherchant toujours son point de ralliement malgré la mort et la présence d’artéfacts maléfiques ont beaucoup suscité d’intérêt. De plus, la présence de démons et de créatures monstrueuses forcent régulièrement les aventuriers à s'unir malgré leurs différences contre ces forces surnaturelles puissantes.
Avant la première croisade, peu d’aventuriers revenaient vivants de cette région pour en raconter les histoires. Pourtant, les elfes y vivent depuis très longtemps. Ceux-ci sont bien plus sauvages que les elfes civilisés que la plupart ont déjà vu. On raconte que la protection de Gaïa les garde des créatures monstrueuses qui hantent ces bois. Malgré leur discrétion, ils ont gardé un oeil attentif sur les hostilités de la croisade qui se prépare à la limite de leur territoire.
Certains voyageurs ont déjà fait la connaissance des chamans et des sorciers de Smilacine. Les rumeurs disent d’eux qu’ils sauraient communiquer avec les esprits et qu’ils partagent leur savoir à ceux qui se plient à leurs jeux truqués. Pour leur part, les orcs et les gobelins, qui sont plutôt nomades, sont occasionnellement de passage.

Demi-chapitre III

Depuis quelques temps, dans l’étrange forêt de Silmracine, l’endroit était étrangement calme.
On raconte qu’un nécromancien aurait supprimé ce qui reste de force des croisés.
Le marchant Athor, fidèle à lui-même, était toujours sur place tentant, autant que possible, de vivre de son petit commerce.
Un nécromancien et son acolyte étaient de passage. Ils ont croisé un gardien de la forêt et ont découvert un œuf de dragon. La chose était très convoitée, des croisés et des gobelins ont tenté de leur enlever à différent moment.
Curiosité, une sorte d’épouvantail a été aperçu dans les bois.
Certains ont trouvé un mystérieux parchemin de magie profane.
Quel pourrait en être son utilité ?