Historique
Chapitre XVI (An 323)
- Ayant senti un mauvais présage et suite aux récents événements, Finnigan et Zhen-Ji ont fait évacuer tout le monde, abandonnant la colonie, histoire d'assurer la sécurité de ses occupants. Tous prirent refuge à Bon-Vivre.
- La soirée allait pourtant bien quand le Grand Prêtre Maedhros fut enlevé par Reivax et son Clan Miedo alors qu'il se trouvait en présence même de Zheng-Ji et Finnigan! Pourquoi le chef Miedo aurait-il prit tant de risques pour parvenir à ses fins? Quelles étaient ses motivations?
- Bien des gens furent agréablement surpris de constater le retour en force de Salis le Marchand, bien qu'il ne fit guère négoce durant son séjour.
- Des choses ont rodé dans la nuit et certains les ont même combattues. Le mystère commence à s'éclaircir dans l'esprit de plusieurs.
- La matinée fut plus belle lorsque l'on vit réapparaître Maedhros... mais malheureusement, ce dernier avait les yeux crevés...
- Un membre de la Manu Del Miedo semble étonnamment avoir été changé en goule et fut pulvérisé par les mains de Finnigan assisté de sa fidèle enclume.
- Un homme très mal en point, dégageant des odeurs à en être malade, se promenait demandant de l'aide pour améliorer son état. La messagère de Gaïa fit son possible pour aider le pauvre malheureux, mais ne put altérer le mal qui l'habitait. Que peuvent les habitants de Versébock contre une peste que même un messager de la déesse mère ne puisse guérir?
- Deux envoyés d'Elmiro ont circulé sur les terres réclamant la capture du chef de la Miedo, Reivax, mort ou vif, donnant des avis de recherche à quelques uns. Le roi des Plaines Dorées, Éric Fils de Lion lui-même, s’intéresserait-il de nouveau à la colonie humaine? Cela signifierait-il le retour des Croisés pour mettre hors d'état de nuire le cruel Miedo et peut-être sauvegarder le peuple de la terreur qui prend toujours un peu plus de place à Versébock?
- En soirée du deuxième jour eut lieu le conseil des chefs. Reivax brillait par son absence et l'on vit même apparaître son spectre qui terrifiait autant ses hommes que les gens de Bon-Vivre! Le seigneur Miedo serait-il mort? La prise de parole pour les Miedos de Mozargne, au grand Conseil, signifierait-elle un changement de régime au sein de la Miedo? Ce ne serait pas la première fois que le damné chaman reviendrait hanter ces terres. Tout se déroulait bien lorsque le conseil fut, une fois de plus, interrompu. Des bruits particuliers, causés par des villageois contaminés que leur mal rendaient agressifs, sortaient tout droit de la colonie. La chose prouvait qu'une infection méconnue avait envahi le lieu anciennement si animé.
Chapitre XVII (An 324)
- Le premier soir s’est tenu un conseil des chefs. Ce conseil exceptionnel, car il se tient normalement un peu avant l'automne, avait pour but de réitérer le désir des peuples libres de bannir les forces infernales hors des terres de Versébock. Les paroles de Reivax, bien offensantes envers les forces extérieures en firent sortir La Muerté du cimetière, moment qui fut inconfortable pour plusieurs. D’étranges créatures ont dérangé l’assemblée, mais sans l'interrompre grâce au travail de ceux qui ont monté la garde. L’une d'elles portait un message soulignant l’importance du contrat de Zaculas en pacte avec le vampire infernal, Wenceslas : 10 âme sou celle de Salis, sinon...
- Des gobelins ont fait un passage très remarqué à Bon-Vivre, certaines personnes étant plus réactives que d’autres à leur présence, qui fut appréciée comme détestée.
- La Manu del Miedo, bien qu'ayant renouvelé le pacte de non-agression avec les elfes, se fit violente! Elle pilla et attaqua les colons de nombreuses fois et sans la présence du Paladin de Saint-Cullt, il n'y aurait guère de gens pour raconter cette histoire.
- Pour une cause que plusieurs ignorent, des esprits ont fait leur apparition hantant les lieux. Ils fut bien difficile de les chasser.
- Il y eu une agitation remarquée, la nuit venue, dans l’entrée du sentier magique.
Chapitre XVIII (An 324)
- Tout était calme sur les terres de Versébock, du moins cela semblait-il l'être. Un semblant de paix régnait à Bon-Vivre et les colons avaient espérance d'un moment de tranquillité. Malheureusement pour eux, ce n'était pas dans les plans de la Miedo. En effet, le clan destructeur, fort de ses nouvelles recrues, désirait encore une fois soumettre la petite bourgade. Si les Elfes n'avaient pas été présents, seuls les dieux savent ce qui aurait pu se produire.
- Les Elfes qui protégeaient Bon-Vivre, fiers de cette victoire, pouvaient célébrer avec leurs nouveaux camarades. La défaite de la Miedo n'est pas seulement attribuable à l'absence de Reivax, mais aussi au retour en force du Général Sylvanès et du Croisé Sir Haldor.
- Le nombre d'Elfes Noirs est croissant, mais ils se sont faits discrets. Les aventuriers pouvaient parfois les voir rôder dans les ombres de la forêt et de la nuit. Que manigancent donc ces sombres personnages?
- Le jour finit par se lever sur les terres de Versébock et, comme à la normale malgré les terreurs de la nuit, la vie reprit son cours. Déjà, Salis et Samir, grâce à leur récent partenariat, nous faisaient miroiter les richesses sur leurs étals. Les deux marchands semblaient désirer plus que tout la reprise des affaires en Versébock. Le Paladin et le prêtre de Saint-Cullt, quant à eux, entreprirent la construction d'une église à Bon-Vivre.
- C'est sur invitation du Gardien du Cimetière que toute la population de Versébock, du plus noble au plus véreux, du plus grand au plus petit, se réunit pour La Grande Kermesse. Ces joutes quasi chevaleresques remirent du bonheur dans le cœur des habitants, qui n'ont pas toujours la vie facile. Ces moments réjouissants ne furent assombris que par la mauvaise humeur et le drôle d'état des chamans devenus particulièrement étranges.
- Les Elfes lancèrent de grandes investigations pour retrouver un bien qui, selon les dires, avait été volé sur leur propre territoire. Ils étaient d’une colère telle qu'ils attaquèrent la Miedo, faisant fi de tous les traités. Voyant cela, Zheng-ji tenta bien d'aller rapidement chez la Miedo pour négocier la paix, mais il était trop tard. Arrivée au camp des Miedos, elle retrouva des hommes avec un regard chargé de hargne et les puissants lieutenants de la Miedo invoquant leur maître. C'est sous les yeux de la dragonne que Reivax revint faire valoir les droits de ses hommes...
- À la grande surprise de tous, le chef Miedo n'insista pas longtemps sur les agissements des Elfes, mais s'intéressa bien plus à un phénomène qui le troublait en ce moment, comme tous les autres chamans, mais beaucoup plus profondément qu'eux. Avec l'aide des chamans et des autres clans, il lança une recherche pour savoir ce qui semblait troubler la paix des esprits... C'est ce qui permit de découvrir qu'une faille dans les abysses avait été ouverte et qu'elle risquait de renverser le peu d'équilibre qui restait sur les terres de Versébock. Mais, avant que tout soit élucidé, les chamans furent pris par la folie et ces êtres d'une grande sensibilité envers les forces extérieures perdirent tout contrôle et donnèrent un avant-goût des abysses aux gens de Versébock.
- C'est ainsi qu'une grande mission de sauvetage et de sauvegarde fut entreprise par tous les peuples de Versébock, Elfes, Meurlocks, gens de Bon-Vivre et même Miedos tous unis contre la menace.
- Le dimanche matin, une grande messe fut célébrée dans la nouvelle église de Saint-Cullt pour essayer de redonner la paix spirituelle aux habitants de Versébock. Mozargne vint pour troubler l'office religieux et fut rapidement contré par Coyace le Paladin.
Chapitre XIX (An 325)
- C'est sur des notes de politique et de discorde que s'ouvrit le Conseil annuel des chefs. Bien évidemment, les Miedos tentèrent de retirer le droit de vote à certains chefs, mais la démocratie parla d'elle-même, faisant taire les revendications de Reivax. Pourtant, ce ne fut pas assez pour museler le chef de la Miedo, qui, armé de reproches, revendiqua le bris du pacte Miedo-Elfes par les êtres des forêts. Il obtint finalement gain de cause et Zakael trouva la mort auprès du Paladin de Mitra, bras de la justice, pour réparation. Les débats s'enflammèrent encore de plus belles lorsqu'il fut temps de discuter des dernières catastrophes de l'automne. Ce fut au bout de discussions longues et ardues que des décisions pour régler la situation furent prises sur les abysses.
- Ce n'est malheureusement pas le Conseil des chefs qui fit stopper les combats cette nuit-là. De nombreuses escarmouches entre Miedos, Meurlocks et gens de Bon-vivre éclatèrent....
- C'est le lendemain matin que les Meurlocks réussirent à mettre la main sur Reivax. Il fut gardé captif de longues heures jusqu'au moment où, lors d'une cérémonie purificatrice, on lui retira le bras de Sigur. Même Mozargne, puissant guerrier Miedo, ne put rien faire pour sauver son maître. Pourtant, les gens de Versébock ne purent finir ce qu'ils avaient commencé, car l'arrivée de la Muerte, de ses légions et de sombres personnages les accompagnant, permit au cruel chaman de survivre à cette épreuve, bien qu'il en sortit fort affaibli.
- Un contingent de gobelins, ma foi fort affreux, marqua l'esprit des habitants de Versébock.
- Ce n'est pas parce que la Muerte lui avait permis de survivre que Reivax était au bout de ses peines. Il fut piégé par l'aubergine et capturé par les gens de Bon-Vivre. On lui fit procès et on tenta de le condamner pour tous ses crimes. Il fut décidé par le juge de le purifier. Malheureusement pour les gens de Bon-vivre, le nain chargé de garder Reivax, pendant la cérémonie visant à créer un artéfact de purification, était plus occupé à narguer le corps inconscient du vilain homme que de le surveiller. Ce n'est que trop tard qu'il réalisa qu'il faut toujours bien garder l'œil sur le sournois chaman. Reivax s'évada et l'artéfact disparut, dérobé...
- Malgré l'absence du Comte, Pépé Drow fit quand même l'honneur de sa visite aux gens de Versébock. Sa personnalité plus que surprenante leur réchauffa le cœur.
- C'est sur une note de lumière, dans la noirceur de la nuit que réapparut le grand et puissant Kestomac, Chef des Elfes. Le retour de ce grand sage marquerait-il la fin du mal à Versébock?
Chapitre XX (An 325)
- C'est une colonie de Versébock encore ébranlée des évènements avec les créatures des abysses qui se réunissait à Bon-Vivre pour discuter de sécurité. Les Elfes, les villageois et tous les gens libres des terres de Versébock s'y trouvaient. Tout se déroulait pour le mieux jusqu'au moment où les Miedos vinrent mettre leur grain de sel. C'est sans crier gare que Reivax tenta d'assassiner Sir Haldor, paladin de Mitra, il n'en fallut pas plus pour que la bataille éclate. Il semblerait que le conflit et la violence alimentaient le chef Miedo, lui procurant une force surprenante. Cela donna du fil à retordre tant aux bonnes gens qu’à ses hommes.
- Au fil de ces combats, Mozargne fut capturé par les gens de Bon-Vivre. Un drôle d'objet porté par le lieutenant miedo semblait causer bien des maux aux habitants...
- C'est dans le plus grand bonheur que Kestomac, chef des elfes et nouvellement revenu, retrouva son jeune fils.
- C'est un lendemain bien plus calme et paisible qui commença. Salis le marchand en profita pour annoncer la tenue d'une Kermesse dans l'après-midi, pour inaugurer son nouveau campement.
- Grand bonheur pour tous! On entendit dire que la relique de St-Séverin fut retrouvée.
- Les agissements des nains de Bon-Vivre ont épuisé au plus haut point Finnigan O'Peary. C’est dans un excès de colère qu’il les expulsa de force du village.
- Ce sentiment négatif semblait être à l'honneur lors de cette journée. Zheng-Ji entra dans une fureur noire suite aux provocations du seigneur elfe, Zakael. Le malheureux réveilla en l'ancienne aubergiste de la Colonie, le côté sombre de ses Kamis et il ne resterait plus grand chose de l'elfe si les Meurlocks n'avaient été présents pour calmer la chamane....
- C'est lors de la dernière nuit que les habitants des terres de Versébock reçurent une visite plus que désagréable. Wenceslas le Vampire infernal sut rappeler aux habitants que les Enfers conservaient un oeil bien attentif sur les agissements des mortels... Mais pourquoi était-il donc là?